GRANDS PROBLE MES E CONOMIQUES CONTEMPORAINS
GPEC 1 : VERS DE NOUVEAUX INDICATEURS DE RICHESSE
Partie 1 : PIB et croissance et les limites dans les usages
Le PIB est devenu en moins de 4 ou 5 décennies le principal repère de nos représentations des richesses. C’est devenu en quelque sorte une mesure étalon. La croissance économique est elle devenue le principal repère du progrès. La différence entre l’un et l’autre c’est que le PIB est statique et la croissance montre l’importance du progrès des richesses dans le temps. la croissance est aujourd’hui devenu en quelque sorte le projet de société de la plupart des économistes. Autrement dit, la quête de croissance est devenue totalement obsessionnelle et cela pour deux raisons qui sont l’ordre de la croyance des économistes :
L’effet de ruissellement (« Trickle down effect ») : l’important est de produire des richesses quelque soit à qui profite ces richesses. Comme une pyramide, si on enrichit le haut, le reste finira par être enrichit.
La croyance dans le progrès technique et dans la technologie : si la croissance éco provoque elle même un certain nombre de dégâts, les ressources éco, l’invention humaine et les innovations permettront de compenser ces dégâts.
Chez les économistes, la richesse est mesurée par le PIB et ce PIB comprend tout ce qui est produit par les entreprises (unités éco) et par les administrations ; et tout cela est comptabilisé, tout cela est synthétisé. Le PIB est un indicateur synthétique parce que on utilise pour toutes ces productions comme unité de compte la monnaie qui permet à cet indicateur de rassembler des productions aussi hétérogènes. Le PIB est devenu une convention collective et universelle parce que c’est l’étalon de mesure de toutes les sociétés. Le PIB est un indicateur qui est le fruit d’une histoire particulière. Ce n’est donc pas un outil atemporel. Il a été construit dans un contexte sociopolitique particulier. Il est né au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale, en même temps que le système