Greffes et dons d'organes
Chacun est considéré comme donneur potentiel. Il n’y a pas d’age limite pour le don d’organe, tout le monde peut donner son accord au prélèvement d’organe et de tissus sur son corps après la mort. Pour le cas des mineurs l’autorisation des parents ou des tuteurs légaux est indispensable.
Le choix de chacun
Le choix de donner ses organes ou non est personnel. Chacun est libre de ce choix. Pour exprimer son choix deux solutions existent :
- la carte de donneur. Elle exprime le souhait de faire part de ses organes après la mort. Même si celle-ci se révèle être un outil utile, elle est sans valeur légale. C'est-à-dire, que si la famille du défunt ne veut pas que l’on prélève les organes, rien ne sera fait.
- Le registre national des refus. C’est une liste nationale, faite pour exprimer l’opposition à tout prélèvement de l’ensemble des organes, tissus, cellules et produits du corps humain après décès. L’inscription à ce registre est possible dès l’âge de 13 ans.
Donner dans quelles conditions
Selon la loi de bioéthique, le don d’organes est anonyme et gratuit. Le don, le prélèvement et la greffe d’organes sont encadrés par la loi relative à la bioéthique du 6 août 2004 (loi n° 2004-800).
Cette loi pose trois principes : le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat du don.
- Le consentement présumé est basé sur la loi Cavaillet déjà expliqué dans une partie précédente.
- La gratuité signifie que toute rémunération en contrepartie du don d’organes est interdite. Elle constitue un frein puissant aux tentatives de trafics d’organes en France.
- L’anonymat signifie que le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.
Ce principe permet de préserver les familles en deuil mais également pour