Gzezeu hededh
Ou la place de l’individu dans un état républicain
Les contrastes du territoire français depuis la centralisation Napoléonienne
Napoléon Bonaparte, dès le Concordat, reprit la position des jacobins concernant la centralisation du pouvoir français, de manière administrative mais aussi géographique.
En prenant Paris comme centre du pouvoir, il allait instaurer une centralisation géographique de la France qui amènerait les politiques français, au cours de la première moitié du XXème siècle, à tenter de réduire la « macrocéphalie » de Paris, tant en terme d’infrastructures que de densités démographiques.
Il est donc ainsi intéressant de se demander si les moyens mis en place pour tenter de rééquilibrer cette situation ont été suffisants.
Dans une première partie, nous analyserons les effets de la centralisation Napoléonienne, puis de la métropolisation sur la place de Paris dans le territoire français (I).
Nous étudierons ensuite les mesures mises en place par les responsables de l’aménagement du territoire pour réduire le poids de la capitale ainsi que les disparités territoriales (II).
I/Les origines du déséquilibre du territoire français. Napoléon reprit la centralisation du pouvoir à Paris, à l’instar des Jacobins pendant la Révolution Française (1792-1794), dans la « loi du 28 pluviôse an VIII » (1800).
Il y créa l’organisation départementale de la France. Figure 1: Les départements français, 1806
Cependant, en faisant de Paris la capitale de son Empire, centre administratif et décisionnel de la France, Napoléon posait les bases du déséquilibre territorial français actuel :
La situation fut dégradée par le phénomène de métropolisation que connut la France au cours du XXème siècle.
En effet, le particularisme français engendra une polarisation autour de Paris, capitale et centre névralgique du pays depuis le Premier Empire.
Paris ne cessa de s’étendre, devenant une véritable « ville ogre