Hbhy
Ainsi dans cet extrait de la pièce de Molière, « Les Femmes Savantes » (II, 7) paru en 1672, Chrysale (Molière) dénonce à travers une tirade le désir « pédant » des femmes qui veulent étudier et faire partager leurs savoirs, ce qui n’était pas en accord avec les mœurs de l’époque.
« Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens,
Et régler la dépense avec économie,
Doit être son étude et sa philosophie. » L.’4-6
Or, dans le discours « De l’éducation des femmes », présenté en 1783, Choderlos de Laclos incite carrément les femmes à la « révolution.
Pour lui, les mœurs de l’époque sont fondées sur des « vices », qui font que la femme n’est plus l’égale de l’homme mais son esclave
Dans le même esprit, le manifeste des Chiennes de garde, de Florence de Montreynaud, paru en 1999, attaque le machisme, et le sexisme fait à l’encontre des femmes politiques, trop souvent associées à une vision aimante, charnelle.
2) Structure argumentative du texte A : Cette tirade peut se découper en trois parties…
Dans un premier lieu, Chrysale explique par quoi une femme de l’époque devrait occuper ses pensées. (Jusqu’à la ligne 6)
« Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens, […]
Doit être son étude et sa philosophie. »
Il fait ensuite intervenir le passé, et en fait l’éloge en expliquant comment les femmes étaient dans le temps. (l.7 à 14).
« Les leurs ne lisaient point, mais elles vivaient bien » l.11
Puis, dans un troisième temps, Chrysale fait le blâme des nouvelles préoccupations des femmes de son époque, bien loin de celles d’en temps.
Le mode de raisonnement de ce texte est concessif, c’est-à-dire que le locuteur semble admettre un fait qui s'oppose à sa thèse mais maintient finalement