Heureux qui comme ulysse
Nous tenterons de répondre à la problématique suivante : L’opposition des images est elle la manière la plus efficace pour évoquer la nostalgie ?
Dans une première partie nous traiterons les différentes oppositions que du Bellay met en avant, puis dans une seconde, sa nostalgie tout au long de son voyage.
La première opposition que nous pouvons remarquer est le lexique que le poète utilise. En effet au vers 11 il compare « le marbre dur » de Rome à «l’ardoise fine » de son Liré, ou encore au vers 13 « le mon palatin » qui est l’une des 7 collines de Rome à « son petit Liré ».
Ainsi qu’au vers 14 ou il oppose « l’air marin » qui est corrosif à la « douceur angevine ».
Tous les termes qui servent à décrire son village qu’il regrette sont simples et chaleureux.
De plus du Bellay oppose les lieux de Rome et de son village, il utilise le terme « plus que » a plusieurs reprise, afin de valoriser son village et de renforcer l’opposition.
La mélancolie prend une grande place au cœur de ce poème.
Du Bellay qui non seulement compare son petit village à Rome, profite du contraste pour exprimer sa « préférence nationale » et mettre la nostalgie du pays natal en avant.
Lorsque le poète emploi le terme « Liré » ceci est un endroit inconnu et donc intime tant dis que le mont palatin est connu. De plus les deux premiers quatrains sont des rimes embrassées ce qui apporte un effet d’intimité.
Les adjectifs possessifs tel que « mon petit village » « ma pauvre maison » « mon Loire… » désigne également un lieux chaleureux lui appartenant.
Du Bellay va exprimer son regret d’abord à travers la répétition de l’expression « reverrai-je » (vers 5 et 6). Puis le poète va également utilise le terme « Hélas » vers 5, pour désigner sa souffrance et