Ayant refusé l'hospitalité à une mendiante qui était en réalité une fée, un prince fût condamner à conserver l'apparence d'une bête ignoble en punition pour la sécheresse de son coeur. Ces domestiques furent également transformés en objets animés et ils le resteraient à tout jamais si le prince n'était pas capable d'aimer et d'être aimé en retour avant que la rose donnée par la fée ne soit totalement fânée. Vivant caché dans son somptueux château qui tombe peu à peu en ruines, la Bête reçoit un jour un invité indésirable qu'elle s'empresse d'enfermer au cachot pour le reste de ses jours. Il s'agit de Maurice, un vieil inventeur du village qui s'est égaré en pleine fôret. Bientôt, Belle arrive elle aussi au château pour convaincre la Bête de libérer son père et de la garder comme prisonnière à sa place... la Bête accepte. D'abord horrifiée par son hôte qui se montre très peu disposé, Belle va découvrir l'individu qui se cache sous les traits de la Bête, au point peut-être d'en tomber amoureuse (!). Cette situation risque d'irriter fortement Gaston, le play-boy musclé du village qui a un petit pois à la place de la cervelle... mais qui est prêt à TOUT pour conquérir Belle !

4 ans avant le Bossu de Notre-Dame, Gary Trousdale et Kirk Wise nous parle déjà ici de manière claire et nette (sans tourner autour du pot) d'un thème qui est cher à Disney : la différence. A l'instar de Quasimodo, la Bête a le premier rôle de l'intrigue et il part sur des mauvaises bases car non seulement il est laid mais en plus il est présenté comme quelqu'un de cruel et sans aucune compassion. Comment le public peut-il s'identifier ou s'attacher à un tel personnage ?

Parmi les élèments de réponse, on pourrait citer le trio Lumière, Big Ben et Mrs Samovar dévoués à leur maître qui n'a pas l'air d'être un tyran vis-à-vis de ses domestiques mais le plus surprenant concernant ces personnages, c'est la manière dont les animateurs ont réussi à donner vie à des objets ! Leur inventivité liée à