Perspectif : histoire de montage

On s'interroge beaucoup, à l'approche de son centenaire, sur la naissance du cinéma. Qui en a inventé la machine (le Cinématographe), quand (véritablement), comment et pourquoi ? On est plus discret en ce qui concerne le montage et l'histoire de sa pratique. Si l'on a glosé, abondamment, sur ses effets esthétiques, on a peu disserté (peut-être faute de matière) sur sa mise en œuvre technique. Aujourd’hui, après un siècle sans histoires, la profession se passionne soudain pour des appareillages sophistiqués et coûteux et une appellation encore bien énigmatique pour beaucoup, le montage virtuel.
Le film de frère lumière durée une minute environ et que les séances cinématographique étaient composées d’une dizaine de sujets.
Le chargement sur l'appareil de chaque bobineau de dix-sept mètres était probablement une opération délicate qui demandait un certain temps. On donne souvent G. A. Smith pour l'inventeur de cette opération de changement à vue, d'une image par une autre, en quoi consiste finalement le montage.

Mais une fois admise l'idée de couper et de recoller -autrement - le ruban de celluloïd, une fois constaté qu'une paire de
Ciseaux et un pot de colle suffisaient à la bonne exécution pratique de ces opérations... (Comment aller plus loin, qui invente le plus ….) On sait que le cinéma muet a poussé très loin ce jeu-là. L'arrivée du son a été largement considérée comme une régression. La lourdeur technique qui l'accompagnait, la présence désormais d'un deuxième ruban de celluloïd à prendre en compte sur le banc de montage, obligeaient soudain à limiter les acrobaties auxquelles s'étaient
Livrés les meilleurs monteurs du muet.
Jusqu’ a maintenant le montage était de coupé et suture mais un fait nouveau apparaissait :la nécessité d'un lien précis et fort
Entre le son et l'image - le synchronisme obligeait à prévoir des instruments qui permettent d'assurer ce lien, de le contrôler... et éventuellement de le