histoire des arts
Le récit s'ouvre avec un imparfait d'itération : Mme Klara a l'habitude d'emmener son fils de cinq ans, Dolfi, au parc. Le portrait du garçon est particulièrement pathétique : le teint "blafard" et verdâtre, il est affublé du surnom de "Laitue". Même si le narrateur, omniscient, semble faire de ce personnage le protagoniste principal de la nouvelle, il insiste sur la faiblesse et l'inutilité de ce garçon, qui ne va pas manquer d'être rejeté par ses autres camarades de jeu. Ce jour est un peu différent des autres promenades au jardin public car Dolfi a acquis un petit fusil à cartouche. Même pourvu de ce jouet, le garçon ne parvient pas à intéresser les autres enfants. Maladroit, Dolfi fait semblant de leur tirer dessus, espérant sans doute attirer leur attention. Comme si la focalisation était maintenant externe et que le narrateur était un de ces autres enfants du parc, il insère un dialogue qu'il aurait pu entendre. Cette impression d'un narrateur-témoin est rendue sensible par les périphrases qui désignent les membres de ce groupe, indéterminées : "l'un d'eux", "un autre", "celui qui avait parlé avant" ()
Extraits
[...] Focalisation externe des lignes 24 à 27 : on dirait à nouveau que le narrateur est présent dans le parc et qu’il observe les gestes des garçons. On peut déduire cela de la présence de modalisateurs : c’était plutôt une invitation comme s’il avait voulu leur dire Ainsi, celui qui décrit cette scène essaye de deviner les pensées du personnage et la raison de ses gestes. Cette focalisation continue jusqu’à la ligne 43. Encore une fois, l’identité des autres enfants n’est pas claire et le narrateur les appelle : les autres enfants l’un deux un autre un troisième celui qui a parlé avant Le dialogue entre les enfants était, quant à lui, retranscrit au discours direct lié, comme le supposent la présence de ponctuation et les verbes se rapportant à la parole. [...]
...] Le narrateur, toujours dans un souci