Histoire des greffes d'organes naturelles et artificielles
Histoire des greffes naturelles et artificielles
* SOMMAIRE :
* Introduction
I. L’origine de la notion de greffe (de l’Antiquité jusqu’au XXème siècle)
II. Evolution des techniques de greffes : De la greffe tissulaire à la transplantation d’organes (XX° siècle)
III. La greffe entre législation et progrès (fin du XXème jusqu’à aujourd’hui)
IV. Réflexion sur l’usage des termes de « greffe naturelle » et « greffe artificielle »
* Conclusion
INTRODUCTION Étymologiquement, le mot « greffe » vient de « graphion » en Grec ou « graphium » en Latin, qui signifie « stylet », qui est un instrument dont « les Romains se servaient pour écrire ou dessiner en gravant dans la cire » étalée sur une tablette, seul support d’écriture courant. Le mot greffe se rapporte aussi à l’adjectif « graphicus » qui signifie « dessiné de main de maître, parfait, accompli ». Ces origines étymologiques montrent que la greffe d’organe est une façon d’écrire dans le corps humain en remplaçant des organes blessés ou atteints de pathologie par de nouveaux organes grâce à des techniques minutieuses. Ainsi, il a fallu au fur-et-à-mesure de l’histoire établir des techniques précises pour arriver aux résultats actuels en matière de transplantation. Mais, ces techniques de greffes, comme toutes les techniques, ne cessent de progresser.
Ainsi, en étudiant l’histoire des greffes naturelles et artificielles depuis quelques années, peut-on envisagé de fixer, de trouver une limite à l’évolution des techniques dans ce domaine ?
Afin de répondre à ce problème, il s’agira de voir l’évolution purement historique des greffes d’organes au sens de l’utilisation de ce terme pour désigner un changement d’organe, comme au sens des techniques qui y sont liées à proprement parler. Puis, après avoir vu les voies de recherches actuelles sur les greffes, nous nous interrogerons aussi, d’une façon plus philosophique, sur la différenciation et la justification