Histoire des idées politiques
La machiavélisme « est contraire au christianisme » dixit Machiavel lui-même. Machiavel s’inspire surtout de l’Ancien Testament, avec le roi David qui était un bon tyran selon lui.
« Les hommes ne savent ni être méchants avec honneur, ni être parfaitement bons », les hommes évoluent donc, ils balancent.
La question de la finalité du pvr est tjs ignorée par Machiavel. Le but est la conservation du pvr, pvr qui se justifie par lui-même.
Machiavel détermine 3 termes qui s’opposent aux valeurs du christianisme : « puissance, vertu et fortune ».
- La puissance prend le contrepied exact de la logique chrétienne de tempérance. C’est la logique d’intérêt qui prédomine car elle est inscrite dans le vivant, c’est la vie qui veut que l’on lutte pour des intérêts. Qu’est-ce qui augmente la puissance ? Les lois et les armes surtout, car « tous les prophètes armés ont vaincu, tous les désarmés ont échoué ». L’armée ne doit pas être professionnelle mais nationale, afin qu’elle se batte d’abord pour sa liberté avant l’argent.
- La vertu n’est pas à entendre comme l’interdiction d’actes négatifs, mais comme la promotion d’actes positifs. C’est la qualité de celui qui parvient à augmenter sa puissance, quelque soient les circonstances. La vertu consiste à apprendre comment prendre conscience des forces en présence et comment utiliser ses armes. C’est l’art de la reconnaissance des données en jeu et de la stratégie à appliquer, c’est donc l’art de la ruse. Le prince doit savoir manier amour et crainte afin de rappeler qu’il est le souverain. Tout est affaire de mesure, mais il faut utiliser les moyens en fct° de la fin visée. Le prince rusé doit porter des masques pour tromper son monde. La vertu est l’art de mesurer les forces.
- La fortune est la chose imprévisible qui chamboule la vie du prince. Le prince doit utiliser la fortune à son profit, mais pb, ces hasards de la vie sont difficilement maîtrisables. Mais un prince réellement vertueux essaye de prévoir