Histoire grecques les femmes a spartes
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En effet, les autres cités grecques c’est une éducation privée qu’on donne aux futurs citoyens, les enfants reçoivent une éducation reçu par des « pédagogues » qui sont en générale des esclaves qui servent dans le meilleur cas de précepteurs et non d’éducation spécialisée. L’éducation est tellement importante que les jeunes filles sont suivies de près car elles sont tout aussi importantes que les jeunes. L’alimentation des jeunes filles spartiates étaient particulière. En effet, contrairement au reste de la Grèce, on ne leur mesurait pas chichement la nourriture et on ne leur interdisait pas le vin or « les autres, les jeunes filles qui sont destinés à être mères et qui passent pour bien élevées se voient mesurer le pain et les viandes aussi strictement que possible ; quant au vin, elles s’en abstiennent entièrement ou le boivent coupé à l’eau » dans cette citation on entend par « les autres » les citées grecques différentes de Sparte. Ainsi, nous comprenons que la fonction des jeunes femmes grecques est d’avoir une bonne alimentation voire meilleure que celle des hommes alors qu’eux sont les soldats de la cité pour qu’elles puissent enfanter dans les meilleures formes que possible. Tout est tourné vers la procréation et au bon déroulement de leurs futurs grossesses. Cela explique sans doute la réaction admirative et amusée de Lysistrata dans la comédie grecque portant son nom qui accueillant la Laconienne Lampito lui dit : « quel corps vigoureux tu as ! Tu étranglerais un taureau », à quoi celle-ci rétorque: « ma foi ! Oui par les Dioscures, c’est que je fais du gymnase et saute jusqu’aux fesses » Cette réplique fait référence à leur force et à leur gabarit imposant qui surprenait le monde grecque. Plutarque précise que les jeunes filles pratiquaient la course, la lutte et le lancer de disque et de javelot. Les jeunes filles Spartiates étaient soumises à une éducation physique analogue à celle des jeunes gens : les exercices gymnastiques, la course, la lutte,