Humanisme renaissance : l'imprimerie
Jusqu'au ⅩVe siècle, seule une élite fortunée a accès aux livres : les manuscrits sont rares et chers. Les seules personnes a avoir une bibliothèque sont les princes, rois et empereurs. En effet ces livres sont recopiés par des copistes (souvent des religieux) sur du parchemin ou du vélin, le support est donc coûteux, l'écriture lente et des erreurs se glissent suite à des erreurs de copie. Depuis le ⅩⅣe siècle on a commencé à remplacer les parchemins par du papier (qui existe en Chine depuis le Ⅱe siècle). On grave aussi à l'envers des planches de bois : de la xylographie où l'on peut reproduire des livres.
Gutenberg perfectionne alors cette technique vers 1450, il organise à Mayence la première imprimerie : c'est une révolution. Son procédé, la typographie permet de fabriquer des livres en plus grande quantité, plus petits et surtout plus rapidement et moins cher. Le livre n'est alors plus rare et les imprimeries étant situées près des universités sont à la fois des centres de culture et de traduction.
INCUNABLE :
Un incunable (du Latin incunabulum, «berceau», à comprendre comme «enfance de l'imprimerie») est un livre imprimé entre la naissance de la typographie et l'année 1500. Sa mise en page imite généralement celle des livres manuscrits.
Les lettres sont Gothiques et le texte est sur deux ou trois colonnes. Le texte débute par l'incipit et se termine par l'excipit. La réclame et la foliotation sont toujours utilisées.
Le premier incunable connu est la Bible à quarante-deux lignes imprimée par Gutenberg en 1455. Elle comprend mille pages composées de deux colonnes de quarante-deux lignes. Le texte est noir et en lettres