illusion comique acte 4 scene 7
Pierre Corneille reconnu par sa tragi-comédie Le Cid, mais aussi par sa comédie L’illusion Comique à l’esthétique baroque ayant connu un succès en 1635. Reflétant à travers cette œuvre les valeurs et les grandes interrogations de son époque. A l’acte IV scène 7 Corneille met en scène le monologue de Clindor, qui est en prison suite à la mort de son rival Adraste. Comment l’amour de Clindor envers Isabelle l’aide à le sauver de sa peur de la mort ? Nous nous intéresserons dans un premier temps la peur qu’éprouvé Clindor envers la mort puis pour finir nous verrons la salvation par l’amour.
I. La peur de mourir
Champ lexical de la mort domine le texte « ma perte », « mort », « peine », « torture », « funeste », « fatal », « mort », « mourir », « malheur » Montre que Clindor est obsédé par sa mort mais surtout par la peur de mourir
« Et des mains d’un rival en celles d’un bourreau » Pense qu’Adraste va guider la hache du bourreau
Présent de vérité général et de description Nous dévoile que Clindor assiste à sa propre exécution
« Je sors les fers aux pieds ; j’entends déjà le bruit » rêve éveille de son exécution
« Et la peur de la mort me fait déjà mourir » polyptote (répétions de plusieurs termes de même racine). Clindor prend conscience qu’il a peur de mourir seul
On peut voir à travers ce texte une dégradation des sentiments de Clindor peur, souffrance, mort qui fait référence à une descente aux enfers
Clindor est obsédé par sa mort mais il prend conscience que la personne qu’il aime n’est autre Que Isabelle et grâce à cette amour il garde espoir.
II. La salvation par l’amour
Son amante devient son interlocutrice lorsque Clindor la nome « Isabelle »
« Isabelle, toi seule, en réveillant ma flamme, Dissipes ces terreurs et rassures mon âme / Garde mon souvenir, et je croirai revivre » Clindor introduit donc ces souvenirs comme une force contre la mort mais aussi comme seul héritage qu’aura Isabelle après son décès