Imagerie M Dical
La première application d’imagerie médicale date de 1895 avec l’utilisation des rayons X. C’est le début de la radiographie. Puis, les techniques s’améliorent et se diversifient tout au long du XXe siècle avec l’arrivée de la scintigraphie, du scanner, de l’échographie puis de l’IRM. L’imagerie médicale est aujourd’hui incontournable dans de nombreuses situations : établir un diagnostic, évaluer la sévérité d’une pathologie, l’efficacité d’un traitement...
Les grands types d’imagerie
Il existe quatre types d’imagerie médicale qui reposent sur l’utilisation des rayons X, des ultrasons, du champ magnétique ou de la radioactivité naturelle ou artificielle.
La radiographie photographie les structures denses en 2D
La radiographie utilise les rayons X. Ces derniers traversent le corps humain mais sont plus ou moins absorbés par les tissus en fonction de leur densité. Ils impriment un film photographique placé à l’opposé du patient telle une pellicule photo. Il est possible d’opacifier certaines structures creuses (appareil digestif, articulation, etc.) en injectant un produit de contraste, opaque aux rayons X. On parle par exemple d’angiographie quand il s’agit de visualiser les vaisseaux sanguins selon ce principe, ou encore de coronarographie pour les artères coronaires.
Pour réduire les doses de rayons émises lors des examens,les films radiographiques sont aujourd’hui, souvent remplacés par des détecteurs électroniques qui numérisent directement les images et sont plus sensibles que les plaques.
La radiographie est fréquemment utilisée en orthopédie, en rhumatologie et en orthodontie pour étudier les traumatismes osseux, les déformations du squelette ou les implantations dentaires. Elle permet également d’observer des anomalies sur certains organes comme des infections bactériennes ou encore des tumeurs au niveau des poumons …
Le scanner (ou tomodensitométrie) permet d’observer des organes et tissus en 3D
L’apport de l’informatique et du