immo
Deux axes :
1) Les moyens numériques ne nuisent pas à la sociabilité traditionnelle.
2) Ils enrichissent notre sociabilité.
Ces documents nous montrent qu'en matière de sociabilité les échanges virtuels et les contacts physiques sont complémentaires et varient à l'identique. Des chercheurs canadiens, auteurs du premier document, ont étudié la corrélation entre l'utilisation de l'ordinateur et la sociabilité. Globalement, l'influence de l'ordinateur sur la sociabilité (en nombre et en fréquence) est quasiment inexistante ou légèrement positive. On ne constate aucune influence de l'usage de l'ordinateur sur les relations familiales mais une corrélation plutôt positive en ce qui concerne le cercle élargi des connaissances. De plus, on ne note aucun lien entre l'utilisation de l'ordinateur et le sentiment de solitude. Cette complémentarité entre le virtuel et le réel ne concerne pas que les particuliers. En effet, le document 2 nous révèle que les associations utilisent également Internet qui est plus accessible que la presse ou la publicité. Ainsi, deux anciens SDF ont-ils créé une page Facebook pour mettre en relation les particuliers et les sans-abri. Le document 3 nous montre que dans la société actuelle les moyens de communication s'ajoutent les uns aux autres au lieu de se faire concurrence. Des études indiquent que l'utilisation du téléphone est corrélée à la fréquence des rencontres. La communication par portable ou mails ne se substitue pas au contact physique. Dans la quête amoureuse, ajoute Valérie Beaudouin, on progresse du collectif au tête à tête, de l'écrit au face à face. On observe que le temps de communication, le nombre de contacts et de moyens d'échanger varient de la même façon. Enfin, le document 4 témoigne lui aussi de cette complémentarité entre les contacts virtuels et les contacts traditionnels. La remise