Impact du décrochage scolaire sur la gestion des ressources humaines au québec
Le terme décrochage scolaire est utilisé lorsqu’un élève quitte l’institution scolaire, abandonne ses études, arrête le cursus en cours avant qu’il ne soit terminé. La définition du «décrochage » se rapproche de celle de « déscolarisation » même si le premier terme est utilisé plus fréquemment lorsqu’il est question d’élèves ayant dépassé l’âge de la scolarité obligatoire. Les statistiques obtenues par le Journal de Montréal révèlent que près de 36% des élèves masculins et près de 23% des filles ont quitté les bancs d’école sans diplôme d’étude secondaire en 2008.
Le décrochage scolaire est source d’impacts notoires quant aux possibilités qu’offre le marché du travail ainsi que sur l’adéquation de l’offre et de la demande d’une main-d’œuvre détentrice d’un diplôme qualifiant. Selon le Conference Board du Canada, ne pas avoir de diplôme a, pour une entreprise, un impact sur la productivité. En effet, les facteurs qui compliquent la tâche des «décrocheurs» au secondaire tels que l’aptitude intellectuelle, la faible estime de soi, le manque d’aptitudes sociales ou de prévoyance peuvent nuire à leur rendement au travail. Les «décrocheurs» ont des aptitudes mais pas les bonnes pour performer en entreprise. En plus, le décrochage scolaire a des conséquences néfastes pour les entreprises québécoises qui éprouvent de la difficulté à combler leurs besoins en raison de la pénurie de main d’œuvre dans les postes de compétence technique et cela menace leur continuité. Face à ce fléau qu’est le décrochage scolaire, les entreprises doivent s’adapter si elles veulent garantir leur productivité et leur survie. Pour cela, les services des ressources humaines doivent être imaginatifs et novateurs. Dans l’étude qui suit, nous allons analyser les différentes politiques préventives