Impact humanisme en europe
L'humanisme est un nouvel esprit scientifique. Les savants commencent peu à peu à se détacher de la science antique et des avancées importantes ont lieu dans les mathématiques, en astronomie, en physique, en chimie et dans les sciences naturelles. Une véritable démarche scientifique se met progressivement en place.
L'humanisme est aussi un nouvel art de vivre et de gouverner. Le bon prince est celui qui oeuvre pour le bien commun. Les humanistes, posant en postulat la bonté naturelle de l'Homme, cherchent l'émergence d'un homme d'élite : un homme de savoir sachant tout sur les livres, et artiste; doublé d'un homme d'action et de pouvoir, homme de guerre et diplomate.
L'humanisme est enfin une théologie. Tous les humanistes restent chrétiens et la figure centrale du mouvement est le Christ. Les humanistes, qui réclament un accès direct à la parole sainte, dénoncent une Eglise catholique trop étouffante ainsi que ses multiples abus. Leur religion est intellectualisée. Cette tentative de réforme de l'Eglise de l'intérieur est vouée à l'échec comme en témoignera l'éclosion du protestantisme.
La renaissance artistique italienne
La Renaissance est la matérialisation de l'humanisme. L'Italie en constitue le laboratoire : l'héritage antique y est très important comme en témoignent les statues et monuments encore debout.
Le centre dominant est Florence, en Toscane, avec la famille des Médicis, où l'on trouve les premiers théoriciens de l'art.
L'architecture y est dominée par la figure de Filippo Brunelleschi, auteur du dôme de la cathédrale de Florence. La sculpture voit émerger Donatello, influencé par l'Antiquité, qui marque la rupture avec le gothique. En peinture, Masaccio annonce les coloristes que sont le dominicain Fra Angelico et le carme Filippo Lippi.
L'éclat de l'école florentine rejaillit sur toute la péninsule. Les artistes florentins, appelés dans les cours princières et les grandes villes