Incendies Lecture Analytique IV
Situation et enjeux de l’extrait
C’est ds cette dernière partie de la pièce que l’on découvre enfin le psge de Nihad . Son nom est révélé à Simon ds la scène suivante, sc 32, puis le terrible secret : « ton frère est ton père » sc 35 P.123,124.
Psge clé car l’objet d’une double quête. A ce stade de l’intrigue le suspense est à son comble
Désigné par une périphrase « L’homme qui joue « qui évoque une autre périphrase « la femme qui chante »
Relance de l’action dramatique .
I-Une scène d’action
Deuxième scène où la violence n’est pas racontée mais montrée sur scène (scène 23, Sawda tue un milicien
Montré en pleine action comme en témoigne les nbes didascalies avec verbes action : tirer X 7, viser 3 X recharger X 2 Enumération et répétition = machine à tuer, idée renforcée par l’ellipse des pronoms ds certaines phrases + phrases nominales Phrases brèves accentuant l’idée de rapidité
Rythme soutenu renforcé par l’emploi des adverbes
Prédateur à l’affût, on est placé du côté du tueur, on ne voit pas la victime. On se laisse entraîner ds l’action avec lui. Comme un fauve qui ramène sa proie ds la tanière.
Scène influencée ds son écriture par le cinéma : le psge de franc tireur ;, « sur le toit d’un immeuble » caractère visuel de la scène , puis zoom + musique
II-Un dialogue faussé
Rapport dominant/dominé
Réponses décalées
Pas de véritable échange entre les deux psges
Nihad : psge complexe et paradoxal
Isolé, plus à l’aise avec les morts
Des attitudes puériles : jouer avec le fusil, dialogue avec le photographe et le besoin d’être admiré , fierté déplacée
Recherche de reconnaissance, voire d’identité (cf paroles de Logical song)
Sang froid de l’exécution
Personnage effrayant
III- Un personnage paradoxal
Il oscille entre attitude puérile et attitude monstrueuse
Puérile par son jeu : avec son fusil, il chante, il met en scène les meurtres, il joue dans la dernière partie de la scène à être