inch'allah
Pour l’interculturalité
Contre le racisme
C’est donc dans le cadre du festival « À FILMS OUVERTS » que nous nous rendons au Centre Culturel Arabe en Pays de Liège pour visionner le film « Inch’ Allah », assister à une conférence et écouter des témoignages sur le conflit israélo-palestinien. Afin de vous faire découvrir cette soirée de long en large, je vous raconterai le film dans un premier temps ainsi que les sentiments qui en ont émergés. Dans un second temps, je tâcherai de faire la lumière sur ce conflit. Pour terminer, ayant constaté un léger parti pris dans les propos tenus, je tâcherai d’objectiver ce genre de conférence, d’en comprendre le sens.
Le film
La réalisatrice, Anaïs Barbeau-Lavalette a une relation très fusionnelle avec la Palestine, un territoire qu'elle a découvert lors d'un précédent tournage pour un documentaire : "J’ai eu comme un appel, un réel coup de foudre, avec tout ce que ça peut avoir d’ambigu", se remémore la réalisatrice, en poursuivant : "Un mélange d’amour/haine, de fascination et de confrontation. J’ai décidé d’y retourner pour une plus longue période. J’y ai étudié la politique et l’arabe. Je m’y suis fait des amis". Ses nombreux voyages et rencontres dans la région ont inspiré l'écriture d'Inch'Allah : "J’ai commencé à écrire mon scénario là-bas, suite aux rencontres que j’y ai faites. La plupart des personnages sont inspirés de personnes réelles." Elle s'intéresse aux conséquences que peut avoir une guerre sur une personne étrangère et a priori non concernée par le conflit : "À quel point un conflit qui ne nous appartient pas peut-il devenir le nôtre ? Au fur et à mesure, Chloé est avalée par la guerre. Elle ne peut pas rester simple témoin. C’est ce que j’avais envie d’exprimer", raconte la réalisatrice. "Dans un tel contexte, nos barrières de protection tombent. Nous ne sommes pas immunisés contre ça. La guerre n’appartient pas qu’aux autres". Le personnage de