Un meurtre peu commun

Un mendiant ivre d'assez petite taille, à peu près d'un mètre soixante cinq, était surement présent très top le matin à l'endroit fatidique. Il était habillé d'un sweet noir faisant pair avec la couleur de sa peau, d'un jean bleu grisé par le temps et troué au niveau du genou gauche. Son visage, remplie de crasse, et lasse de la vie se mêlait parfaitement à ses cheveux pleins de poussière recouvert partiellement par un bonnet trop petit pour lui, à sa barbe telle la forêt amazonienne possédant des poils se hérissant dans tous les sens. Ces éléments en disait long sur son mode de vie. Il avait passé la nuit sur un trottoir sale et délabré, tenant compagnie à quelque rats. C' était à cette endroit qu'il fut interpellé.
Il aurait été témoin, la veille, tard le soir, d'un accrochage assez violent entre deux hommes.D'après lui, l'un d' eux était habillé d'un sweet, noir, d'un jogging, noir, et de baskets… noir. Il lui était ainsi difficile de distinguer ses formes ou était-ce simplement l'ivresse. L'autre homme portait des vêtements de couleurs légèrement plus vives, marron, gris, vert foncé, c'est pourquoi l' ivrogne avait pu remarquer sa légère obésité, et sa taille aux alentours du mètre quatre-vingts.
Le mendiant ne fit pas attention à cette scène, même s'il avait remarqué un couteau qui dépassait du pantalon de l'homme en noir. Il se demandait aussi pourquoi il avait été interpellé au commissariat de police, et surtout pourquoi on lui demandait de forcer la serrure de sa mémoire.
Ce qu'il ne savait pas, c'est q'une femme avait été retrouvée morte exactement à l'endroit que l' homme eut décrit. Cette femme avait de long cheveux brun et était de très grande taille, un mètre quatre-vingts dix. De plus, elle était habillé d'une longue robe rouge, ses talons la faisait paraitre encore plus grande. Il était ainsi impossible de ne pas la remarquer.
Après un long moment de délibération les enquêteurs -dont je faisais partie- décidèrent de