Yan-Zi, l’héroïne de l’histoire, une jeune fille chinoise étouffée depuis toujours par sa mère possessive, sadique et déroutante, nous raconte comment elle en est venue à vouloir se suicider. Premièrement, la narratrice nous laisse croire qu’elle a vécu ni enfance, ni adolescence, ni âge adulte ; une fille sans vie, écrasée par une mère possessive et sans cœur. « J’avais donc honte de ma jeunesse. Pour plaire à maman, il me fallait vieillir. Je souhaitais avoir son âge, ses enviables cinquante ans. »p36 De plus, Yan-Zi trouve que sa mère est hyper possessive. Dans un passage où elle parle de l’accouchement de sa mère dit en parlant de la cicatrice que l’accouchement avait laissée : « Mais la ligne foncée sur ce ventre étranger me criait en pleine figure : Tu ne peux pas m’échapper, c’est moi qui t’ai formé, ton corps et ton esprit, avec ma chair et mon sang-tu es à moi, entièrement à moi ! »p19 Cette analogie explique clairement comment la narratrice perçoit le comportement de sa mère envers elle, c'est-à-dire possessive.
De plus, la narratrice trouve que sa mère est mal-aimante et non attentionnée, par conséquent elle ne se sent pas reconnue et se sent sans identité. En effet, dès son jeune âge, Yan-Zi à l’impression que ses efforts pour être reconnue par sa mère ne fonctionnement pas. « Maman récompensait tous mes efforts en me qualifiant de petite hypocrite. »p21 Tout ce que