Ingres
Jean Auguste Dominique Ingres est un peintre né le 29 août 1780 à Montauban en France. Il est reconnu pour l’incroyable réalisme de ces œuvres, comparables à des photographies. C’est un ancien élève du sculpteur Jean-Pierre Vigan et du peintre Joseph Roques. Il est étudiant à l’Académie de Toulouse. En 1801, il obtient le prix de Rome avec sa toile « Les Ambassadeurs d’Agamemnon ». Plus tard, en 1811, il collabore à la décoration de la future résidence romaine de l’empereur. De plus, il fait partie des artistes qui participent à la protection des collections du Louvres en 1830. Finalement, en 1834, il obtient le titre de président de l’École des Beaux-Arts de Paris. Il s’éteint en 1867, à la suite d’une grave pneumonie.
La Grande Odalisque
L’œuvre choisie porte le nom de « La Grande Odalisque ». C’est une peinture à l’huile sur toile de format 91 par 162 centimètres, et s’inscrit dans le mouvement artistique du réalisme. Elle traite de la sensualité et de la féminité orientale. En avant-plan, on peut observer une femme nue, allongée de dos sur un lit. Ces seuls apparats sont une écharpe portée comme couvre-chef, quelques bracelets dorés, ainsi qu’un éventail de de plumes de paon. On peut remarquer, en portant plus attention, une certaine difformité physiologique quant à la longueur du dos, des jambes et des bras qui sont plus longs que nature. En arrière-plan, on peut remarquer le peu de détails et de couleurs claires, ce qui crée un contraste marquant avec le sujet principal et amène l’œil sur le personnage. On peut remarquer l’existence d’un niveau de couleur du premier plan à l’arrière-plan. En effet, au premier plan on ne retrouve que des couleurs tertiaires chaudes, contrairement aux plans suivants qui s’assombrissent graduellement. En parcourant la toile, on peut voir l’incroyable réalisme des textures représentées.
Face à cette œuvre, nous pouvons ressentir le calme, la sérénité et la douceur dégagée par l’environnement de