Insipit Assomoire
II) L’incipit naturaliste Le narrateur s’efface et propose une délégation de point de vue à son personnage, ici Gervaise. Elle est dans une attente angoissée : elle guette Lantier jusqu’à 2 h du matin, d’où l’importance du champ lexical de la vue (guettait, avoir vu, regarder, yeux). Gervaise regarde l’intérieur de la chambre (focalisation interne), apparaissant sous une vision panoramique, il y a une délégation de point de vue de la part de Zola. A la fenêtre, elle est en surplomb, d’où une situation dominante. Le narrateur s’efface pour faire croire le lecteur, pour faire plus réel. L’écrivain naturaliste veut ancrer le récit dans le réel. D’où l’emploi de modalisteur : " elle croyait l’avoir vu ". Gervaise se sent abandonnée, elle est frissonnante et éclate en sanglots. Elle est seule et ne connaît personne car elle vient d’arriver à Paris. Ce statut justifie la description de la chambre. Pour Zola, c’est moins un roman que L’histoire naturelle et sociale d’une famille ouvrière sous le second empire, histoire qu’il veut réelle. Ce roman avec prétention scientifique est fondé sur