Institutionnalisation des smac
L’institutionnalisation des salles de musiques actuelles correspond effectivement à une légitimation. Hors, cette affirmation reste à nuancer.
En effet, les musiques actuelles sont tout de même issues du foisonnement de la culture « populaire », et conservent normalement une spécificité dans leur opposition au modèle d’institutionnalisation mis en œuvre jusqu’ici par les institutions. Hors, comme l’explique Emmanuel Brandl, le secteur s’est fortement structuré, professionnalisé depuis plusieurs années, et ce sous l’impulsion des pouvoirs publics. Comme nous le découvrons dans l’article, les responsables des SMAC sont aujourd’hui des personnes diplômés, une hiérarchisation est mise en place, on ne travail plus « entre amis »…
Cette évolution des Musiques Actuelles, caractérisée par un double mouvement de professionnalisation et d’institutionnalisation, entraine plusieurs changements : par exemple, on ne va plus dans ces SMAC pour la fête elle-même ou pour retrouver son groupe d’amis : « des rituels de célébration qui appellent non plus le plaisir de la fête, mais le plaisir de l’esthète ».
Ainsi, l’ensemble de ces changements architecturales, sociales, économiques apporte une certaine légitimation des pratiques culturelles et amène de ce fait le public à se codifier sur le modèle des comportements culturellement légitimes. On peut donc dire par la lecture de ce texte que l’institutionnalisation des SAMC correspond à une légitimation.
Cependant, les acteurs des Musiques Actuelles ont tentés à plusieurs reprises de négocier avec les pouvoirs publics. On peut citer la mise en place de la Concertation Nationale pour le Développement des Musiques Actuelles. Nous pouvons donc dire qu’il ya une certaine lutte de la part des acteurs des Musiques Actuelles, pour la légitimation des musiques actuelles.
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