Introduction

Les femmes ont ,de part l’Histoire, toujours travaillé.
Mais tout d’abord , il est important de donner une définition de ce que nous entendons par le travail. Nous nous intéressons ici essentiellement au sens économique du terme. En effet, nous entendrons par tavail toute activité qui a une dimension productive et joue un rôle économique, c’est-à-dire le travail rémunéré, dans les usines par exemple , mais aussi le travail aux champs ( puisque les denrées produites pourront ensuite être vendues ou consommées). Est ainsi exclut tout ce qui est travail ménager, le travail domestique d’une femme chez elle, qui n’est pas directement productif et qui est, lui, reconnu depuis longtemps aux femmes.
Cependant, chacun sait que la place des femmes dans le monde du travail n’a pas été reconnue avant longtemps. Ainsi, à l’aube de la période de révolution industrielle, elles étaient encore invisibles, cantonnées à leur image femme idéale, identifiée à la maîtresse de maison, mère et éducatrice des enfants.
Depuis les débuts de l’industrialisation et l’entrée dans l’Ere Moderne, leur image évolue. Les femmes commencent à occuper d’autres postes que ceux qui leur étaient traditionnellement réservés , dans le secteur agricole notamment. Ainsi, les actives, jusqu’alors essentiellement présentes dans le secteur agricole et domestique, déversent progressivement leurs effectifs dans le secteur de l’industrie et des services, qui sont des secteurs en pleine expansion, ce qui résulte des conséquences de l’industrialisation. Néanmoins, les femmes conserveront toujours les tâches les plus ingrates, les plus mal payées et les moins prestigieuses, au détriment des hommes. Leurs conditions de travail vont se détériorer progressivement et jusqu’au milieu du XXème siècle elles n’occuperont encore que les secteurs productifs les plus marginaux.
Dans la période qui nous intéressera, qui s’étend de la fin du XIXè aux années 1930, nous pourrons constater que dans les contexte