La civisation ma meere
Première partie "Etre".
Etre, c’est exister, survivre, la mère découvre les objets de la société de consommation : la radio, le téléphone, le fer à repasser, le cinéma. Un jour, elle voit le général de Gaulle. Ces évènements déclenchent chez elle la prise de conscience de son ignorance, de son aliénation et la curiosité pour le monde extérieur.
Deuxième partie "Avoir".
Avoir renvoie chez la mère à son désir de lutter, de prendre conscience, de découvrir et de posséder le monde dans lequel elle vit, la mère enterre certains objets. Cet acte est symbolique de la mise à mort de son passé de réclusion et de sa renaissance à une vie nouvelle. Cette curiosité au monde se répercute sur son fils Nagib, qu’elle déstabilise constamment avec ses questions incessantes. Chaque dimanche, elle organise des « déjeuners-débats » dans lesquels elle communique ses connaissances. Elle veut ainsi transmettre le désir d’émancipation à la population. Elle se heurte aux hommes qui sont réticents car beaucoup refusent que leur épouse en sache plus qu’eux. A la fin du roman, le père prend conscience de l’erreur économique et culturelle que constitue l’enfermement de la femme. La mère décide de partir en Occident, et son fils, Nagib, la rejoint clandestinement sur le bateau afin de partir avec elle.