Inégalités
La démocratisation de la société française n’a pas fait disparaître les inégalités dans tous les domaines. Certaines d’entre elles se sont perpétuées même si elles se sont souvent considérablement atténuées.
L es inégalités sont des différences qui se traduisent par un avantage ou un désavantage. Pour autant, la question de leur légitimité fait toujours débat : Peut on concevoir une société sans inégalités ? Ne s’agit il pas de la conséquence inévitable d’un système capitaliste porteur de croissance et de bien être ?
Donc dans un premier temps nous verrons que les inégalités ne sont pas forcements contradictoires avec la démocratie, car elles peuvent êtres considérées comme justes d’une part et que leurs réductions seraient néfastes d’un point de vue économique et social.
Ensuite nous verrons que cette approche n’est pas la seul possible car la réduction d’inégalités est une aspiration normale en démocratie, et qu’elle est aussi une nécessité économique et sociale.
I) La lutte contre les inégalités n’est pas nécessaire.
Accepter les inégalités si elles reposent sur le principe de méritocratie. Dans nos sociétés démocratiques, l’égalité des droits et des chances rendent légitime les inégalités.
La situation de chacun est conçu comme découlant de choix individuels. L’égalité sociale est donc directement liée au mérite particulier de chacun.
Pour RAWLS, « principe de différence », les inégalités sociales et économiques sont justes dès lors qu’elles sont attachées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, conformément à l’égalité des chances.
Selon une vision plus libérale, la réduction des inégalités provoque un « effet des incitatif au travail ». Si tout le monde à le même salaire, alors il y a un risque de démotivation et de sous productivité. Les inégalités sont perçues comme des incitations à faire davantage d’effort. Les prélèvements sociaux ou fiscaux auraient un effet dés incitatif face au