Iphigenie
Ce livre peut-être lu dans le cadre d’un travail de français sur l’argumentation car l’auteur se sert d’une histoire d’amour pour parler de racisme.
Dans le livre, nous passons d’un point de vue à un autre en fonction de qui le raconte (Sephy ou Callum).
Dans ces passages, nous nous apercevons qu’il y a une différence de culture : l’éducation, la façon de penser et d’agir… Mais le racisme agit des deux côtés.
L’auteur inverse les rôles des blancs et des noirs dans le but de faire comprendre les injustices racistes.
Malorie BLACKMAN utilise des mots péjoratifs pour nommer les blancs : néants et sauvages.
Dans Entre chiens et loups, les Primats considèrent les Nihils comme inférieur à eux.
SEPHY
« Nous nous étions bien amusés au parc. J’avais menti à Maman. Elle croyait que je passais la journée avec Héléna et ses parents. Je savais qu’elle ne vérifierait pas. Les parents d’Héléna étaient aussi riches que nous et, dans la tête de Maman, ça signifiait que je ne pouvais pas mentir. Pourquoi mentirais-je en affirmant que je passais l’après-midi avec la fille la plus riche et la plus ennuyeuse de ma classe ? Enfin de ma classe… Nous ne nous adressions jamais la parole.
La famille d’Héléna était comme la mienne –c’est l’expression que Maman utilisait. Je pouvais passer autant de temps que je voulais avec elle que je le désirais.
Alors j’ai menti. J’ai retrouvé Callum devant la gare. Le parc était magnifique. La journée, fantastique.
Enfin, sauf le trajet en train…