Jakie
Le mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer)1, « mur de la honte » pour les Allemands de l'ouest et « mur de protection antifasciste » d'après la propagande est-allemande, est érigé en plein Berlin à partir de la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA)2, qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA)2,3. Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le Rideau de fer.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev et la détermination des Allemands de l'Est, qui organisent de grandes manifestations, provoquent, le 9 novembre 1989, la chute du « mur de la honte», suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande. Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l'organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd'hui. Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la guerre froide, a inspiré de nombreux livres et films. Aujourd'hui, plusieurs musées lui sont consacrés.
La chute de l'URSS
La chute des régimes communistes en Europe recouvre l'effondrement des régimes européen du bloc de l'Est, alliés à l'URSS, ainsi que des gouvernements albanais et yougoslaves, également communistes mais ayant rompu avec l'URSS plusieurs décennies auparavant. Ces événements se déroulent au terme d'un processus entamé en avec la perestroïka : l'accélération des réformes et les problèmes politiques propres à chacun de ces États entraînent leur effondrement général à partir de la fin de 1989, la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, étant l'un des événements les plus marquants de la période : la fin définitive de la guerre froide