Java
L'informatique a pris une place prépondérante dans notre vie de tous les jours durant ces vingt dernières années. Elle est utilisée partout : pour la gestion des capteurs dans nos voitures, pour aider les chirurgiens à opérer, pour les télécommunications, pour retirer de l’argent d’un guichet automatique avec une carte à puce, etc. Cette formidable évolution fut possible grâce au développement des technologies (aux progrès fulgurants de l’électronique) qui a permis, en autre, la réduction de la taille des éléments de stockage d’information (les transistors) dans les composants. Cette miniaturisation a permis d’augmenter la taille de la mémoire d’un composant et donc de passer d’une programmation proche de la machine (assembleur) à une programmation haut niveau avec, par exemple, des langages à objet (Java, C++, etc.).
Ce phénomène est en train d’apparaître dans le domaine très fermé des cartes à puces intelligentes (les smart cards) très populaires en Europe et au Japon mais encore peu développées aux Etats-Unis où on préfère utiliser les cartes magnétiques. Mais tout cela est en train de changer grâce à l’apparition de nouvelles puces plus puissantes permettant d’installer plusieurs applications sur le même composant. Par exemple, elles pourront contenir des données aussi disparates que de la monnaie électronique, des crédits téléphoniques, des informations médicales utiles en cas d’accident, etc. Il y a un intérêt grandissant pour les cartes à puce (la demande augmente de 40% par an [DRE98]). En effet, ces possibilités d’authentification et de stockage d’information permettent des accès sécurisés à l’Internet. Gemplus (un fabriquant de cartes à puce) estime qu’il y en aurait environ 3 000 millions à la fin de 2001.
v# ## Il y a deux sortes de cartes à puce : la carte à mémoire servant seulement au stockage d’information utilisant la logique pour accéder à l’information (ex : une