Javert et les miserables
Portrait psychologique et moral de Javert
A. Entre admiration de l'autorité et haine de la rébellion : un justicier trop zélé
B. Mépris et stigmatisation du misérable
Fils d'une bohémienne, dont le mari est aux galères, il est né en 1780 dans une prison. Plus grand, il décide d'entrer dans la police. Dans sa jeunesse, il sert à Toulon, dans les chiourmes. Javert est ainsi décrit: Les paysans asturiens sont convaincus que dans toute portée de louve il y a un chien, lequel est tué par la mère, sans quoi en grandissant il dévorerait les autres petits. Donnez une face humaine à ce chien fils d'une louve, et ce sera Javert. [Tome I (Fantine), Livre V (La descente), Chapitre 5 (Vagues éclairs à l'horizon)] (note de V.H. à la date du 29 octobre 1846)
Javert ne vit que pour les lois. Il a deux maximes auquel il n'admet pas d'exceptions: Le fonctionnaire ne peut se tromper et Ceux-ci (les criminels) sont irrémédiablement perdus. Rien de bon ne peut en sortir. [Tome I, Livre V, Chapitre 5)
À quarante ans, en 1820, il devient inspecteur de police à Montreuil-sur-Mer. Il est le seul qui reconnaisse dans le maire monsieur Madeleine, l'ancien forçat Jean Valjean. Ses soupçons s'aggravent quand il voit M. Madeleine soulever une charrette, action qui requiert une force exceptionnelle que, pour Javert, un seul homme possède
Le 5 juin de la même année, une insurrection éclate lors des funérailles du Général Lamarque. Javert se déguise en révolutionnaire pour espionner les