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Texte 9: L’aide à mourir
A/ Argumentation favorable au statut quo législatif :
L’argument est d’inspiration déontologiste. La dépénalisation de l'euthanasie entrainerait 3 risques :
- Nier la dignité des malades incurables en les sacrifiants sur l’autel d'intérêts économiques inavoués
- Abandonner le malade incurable à sa solitude, sous couvert du respect de leur
«autonomie».
- Les exposer à la pression discrètement culpabilisatrice de l’entourage familial .
L’interdit de tuer est un pilier de la vie en société
Des soins palliatifs de qualité dissipent la douleur d’où naît la demande de mort. Les partisans de cette argumentation sont favorables à la sédation terminale qui peut accélérer la mort sans la provoquer délibérément.
B/ Argumentation favorable à l’euthanasie
L’interdiction actuelle de l’euthanasie est anti-démocratique car elle ignore les préférences majoritaires de nos concitoyens.
L’interdiction de l’euthanasie constitue un manquement :
- Au principe d’autonomie, car chacun est libre de juger que sa vie ne vaut plus la peine d’être vécue.
- Au principe de bienfaisance car elle ne répond pas à la souffrance que nous percevons par compassion
Il s’agit d’un manquement au principe de non malfaisance en ajoutant la perte de la dignité à la souffrance physique
- Au principe de justice car les patients précaires et isolés ne peuvent pas être aidés à mourir dignement.
C/ Les formes de compromis
La conférence de citoyens organisés par le CCNE se prononce en faveur d’un droit à l’assistance médicale au suicide à la demande du patient en fin de vie ou souffrant d’une pathologie irréversible.
La deuxième forme de compromis se fait dans les cas où le patient ne peut exprimer sa volonté, elle prône une expression d’euthanasie à la demande des proches sous le contrôle d’une commission médicale locale ad hoc .
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Texte n°10 : Soin, éthique et réanimation néonatale :
A/ L’arrêt de