Joachim Du Bellay, un poète célèbre d’origine française étant né à Liré en Anjou en 1522, et décédé à Paris en1560. La rencontre qu’il eut entrepris avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation du groupe de la Pléiade, soit un groupe de poètes reconnus. Vers le milieu du 16e siècle, Du Bellay devint le secrétaire de son oncle le cardinal Jean Du Bellay, étant reconnu comme un célèbre diplomate, avec qui il partira vers une Rome idéaliste. Contrairement à ses attentes, Joachim se trouva fort dépourvu en trouvant une Rome mythique en ruine et en débauche. Le regret qui lui aura été inspiré, le poussera à écrire « Heureux qui, comme Ulysse… », un sonnet mélancolique illustrant clairement la nostalgie éprouvée par l’auteur. Exprimant son plus fort regret, le poète français nous fait part de sa mélancolie en évoquant son pays natal, en critiquant Rome au profit de la Liré et en nous partageant ses sentiments personnels.
D’une part, « Heureux qui, comme Ulysse… » de Joachim Du Bellay fait preuve d’une nostalgie en évoquant le pays natal de ce dernier. D’abord, ce sentiment est évoqué par la description des lieux; le lexique affectif suivant en est un bon exemple : « heureux », « plait », « petit village », « clos de ma pauvre maison ». L’utilisation d’adjectifs mélioratifs, malgré que l’adjectif « petit » marque la modestie du village, à l’égard de son pays natal suggère au destinataire de percevoir le pays natal et la maison sous un aspect sentimentale en inspirant l’humilité et la proximité qu’il a avec son village. L’utilisation que fait Du Bellay du vocabulaire affectif permet de renforcir le sentiment de regret véhiculé par le sonnet, en incitant le lecteur à éprouver une certaine empathie lui permettant de reconnaître le confort qu’apporte le foyer à l’auteur. Ensuite, l’idée du regret transparaît dans la possession des lieux du poète. En effet, l’utilisation d’adjectifs possessifs tel que « mon », « ma », « mes », et « m’ », supporte davantage le