Jules michelet
Biographie : Né le 21 août 1798 à Paris, il est issu d'une famille aux traditions huguenotes. Son père Jean Furcy Michelet est un imprimeur, ruiné par les ordonnances de Napoléon contre la Presse et sa mère Angélique Constance Millet vient d’une famille paysanne ardennaise. Il connait la pauvreté alors que la France subit les batailles napoléoniennes. Jules Michelet se voit offrir une place à l'Imprimerie impériale, mais son père refuse, et l'envoie étudier au lycée Charlemagne où il se distingue : à 18 ans, il est lauréat du concours général de l’Institut. Il est reçu troisième à l’agrégation des lettres le 21 septembre 1821, et est nommé professeur d’histoire au collège Saint-Barbe. En 1827, il est chargé d'enseigner à l‘Ecole Normale l‘histoire et la philosophie. En 1828, il est nommé précepteur de Louise de Berry, la petite-fille de Louis XVIII. La révolution de Juillet en 1830 met fin au règne de Charles X et installe une monarchie constitutionnelle qui consacre les historiens : Michelet devient chef de la section historique des Archives nationales. Il commence son œuvre historique monumentale, l'Histoire de France. Il est nommé suppléant de Guizot à la Sorbonne entre 1834 et 1836, puis professeur d'histoire au Collège de France à partir de 1838 où, assisté de son ami Edgar Quinet, il commence une violente polémique contre l’ordre des Jésuites. Il commence en 1847 la rédaction de l’Histoire de la Révolution Française, qu’il achèvera en 1853. En 1848, il ne revendique plus aucune fonction, et refusant de prêter serment à l’empereur, déplorant la division des républicains lors de la révolution de Février, il perd sa chaire du Collège de France, et s’éloigne de Paris. Le coup d’Etat du 2 décembre 1851 marque la fin de la république : Michelet est destitué en 1852 et perd son poste aux Archives en refusant de prêter serment à l’Empire. Il se consacre à terminer la rédaction de son œuvre historique, mais aussi à l’écriture de méditations