Kebab
Alors qu’ils n’étaient qu’une poignée il y a une dizaine d’année, ils sont aujourd’hui plus de 12 000 sur le marché français. Les officines de kebab ne cessent de progresser et se multiplient comme des petits pains se moquant bien de la mode de l’allégé ou du bio. Le kebab fait recette en restauration rapide et se permet aujourd’hui une montée en gamme. Enquête sur la planète chich kebab.
Prenez de la viande de veau ou de dinde dorée à la broche, du pain oriental, des tomates, des oignons, de la sauce blanche et de la salade, accompagnez le tout de frites et vous tombez sur un des succès de la restauration rapide contemporaine. Alors que bon nombre d’observateurs se pâment sur les lancements de cantines chic parisiennes au ticket moyen au delà de 10€, les restaurant kebab quant à eux capitalisent sur une accessibilité prix et une offre généreuse qui leur permettent de rivaliser avec les restaurants de burger et autres enseignes internationales. Nous sommes les irréductibles gaulois qui luttons contre l’hégémonie anglo-saxonne nous confie un restaurateur kebab de Nancy et nous nous adressons à une clientèle de plus en plus large.
Générosité et petits prix
Se sont les deux principaux facteurs qui expliquent pour un bon nombre d’observateurs le succès de la vague du kebab en France. Le sandwich turc est non seulement présent sur les zones urbaines, grignotte du terrain sur l’ensemble du territoire et ne se limite plus aux zones regroupant une forte minorité turc ou issue du magreb. Car les prix des sandwichs sont aujourd’hui sans commune mesure avec les autres types de commerces de restauration tels les boulangeries, sandwicheries, restaurants anglo-saxons. Avec des prix moyens en deçà de 5€ le kebab attire beaucoup de jeunes et étudiants adeptes de portions généreuses qui n’allègent pas trop leur porte monnaie. Une logique qui permet donc au kebab de séduire des consommateurs toujours plus nombreux et qui en période de crise y