Introduction et notions historiques

« Le plus gros tas de gravas du monde» : ce sont les mots utilisés en 1945 par l’architecte Rudolf Schwarz pour décrire la grande ville de l’ouest de l’Allemagne, Cologne. En effet, cette ville souffrit de l’attaque de nombreux raids durant la seconde guerre mondiale qui détruisit quasi 80 % de la ville et presque la totalité du centre historique. C’est Schwarz qui prit en main la reconstruction de la ville et qui en fit une des villes les plus urbaines d’après guerre tout en réhabilitant de nombreux monuments médiévaux.

Kolumba fût crée en 1853, c’était musée diocésain qui disposait d'une extraordinaire collection allant de christianisme primitif à l'art contemporain. Le nom du musée Kolumba nous vient directement de l’appellation d’une des églises paroissiale, à proximité de l’implantation du bâtiment, qui fut entièrement détruite en 1943. Seule une statue de la vierge Marie portant le Christ fut conservée intacte, ce qui valu au lieu l’appellation de « La Madone des Ruines ». Afin de rendre hommage à cette statue miraculeuse, l'architecte Gottfried Böhm fut chargé du projet de construire une chapelle (qui prit comme nom l’appellation du lieu) sur un seul niveau et de plan octogonal vers 1950.

Au début des années 1970, des fouilles archéologiques mirent à jour des vestiges datant des époques romaines et mérovingiennes. Cette découverte impliqua la mise en œuvre d’un auvent de protection ayant notablement amoindri l’esprit du site. Cette situation fut encore plus prononcée lorsque de nombreux commerces de qualité assez médiocre proliféraient autour du site.
C’est en ces conditions que l’archevêché de Cologne décida de construire un nouveau musée Kolumba tout en abritant les ruines de l’ancienne paroisse.
Un concours fut lancé en 1997 afin de savoir quel architecte aura la responsabilité de fonder ce musée capable d’accueillir un plus grand nombre de visiteurs et d’œuvres. C’est le projet de l’architecte suisse Peter