L'évasion de Saint-Lazare
Projet de lecture : Dans le récit qu’il fait de son évasion mouvementée, DG parvient-il toujours à « représenter les choses du côté favorable pour lui » ?Plan : 1er mvt le dialogue dans la chambre du Supérieur, ligne 1 à « je suis le meilleur de vos amis »2ème mvt l’évasion et le meurtre du gardienPremier mouvement :1) Premier temps du dialogue, discours indirect (jusqu’à « sous mon justaucorps »)Contraste entre l’attitude de DG et le ton qu’il emploie en s’adressant au Père Supérieur :DG se livre à une véritable agression : cette manifestation de violence physique est en opposition avec le ton de ses paroles : - il exprime ses revendications avec assurance et insolence (répétitions 3 fois de « je », pauses entre chaque argument)- discours d’un invité et non d’un prisonnier (« il m’était impossible de demeurer plus longtemps »)- termes ironiques (« un moment commode » et se réclame de l’ « amitié » du vieillard alors qu’il vient de l’agresser physiquement).- il offre même le choix …afficher plus de contenu…
Il passe sous silence tout ce qui égratigner son image. Effets de dramatisation :- Sensation de danger, suspense, étirement du temps grâce à l’imparfait (« nous avancions », « il me répétait »), répétition qui donne l’impression qu’ils n’en finissent pas de descendre. Poursuite du dialogue de sourds (lamentations du père, ordre de se taire, comique de répétition).- adverbe « enfin » et passé simple, impression que DG touche au but- « je me croyais déjà libre », un nouvel obstacle va arriver- nouvel obstacle : la présence du domestique, dramatisation grâce au présent de narrationUne évasion mouvementée, un récit qui maintient le lecteur en haleine.2) Le récit du meurtre du gardienDG s’exonère de toute culpabilité en rejetant la faute sur les autres personnages :- sur le Père, il multiplie les