Le chatbot, LaMDA, est un grand modèle de langage (LLM) conçu pour prédire les prochains mots probables des lignes de texte qui lui sont données. Étant donné que de nombreuses conversations sont quelque peu prévisibles, ces systèmes peuvent déduire comment maintenir une conversation productive. Alors que ces MLL deviennent de plus en plus courants et puissants, il semble y avoir de moins en moins d'accord sur la façon dont ils doivent être compris. Au fil des ans, ces systèmes ont maîtrisé de nombreux critères de raisonnement linguistique "de bon sens". Pourtant, ils semblent rarement avoir le bon sens promis lorsqu'ils échouent à l'épreuve et sont généralement encore enclins à émettre des absurdités flagrantes et des conseils dangereux. Ceci nous amène à la conclusion que, malgré leur efficacité, ces systèmes ont leurs limites en matière de langage.

La nature du langage, elle aussi, est limitée et il est clair que ces systèmes sont enclins à une compréhension superficielle qui ne se rapprochera jamais de la pensée intégrale des humains. En bref, bien qu'ils figurent parmi les systèmes d'IA les plus impressionnants de la planète, ils ne peuvent pas remplacer les humains.

Tous les schémas de représentation impliquent une compression d'informations sur quelque chose, mais ce qui est laissé de côté et laissé en place dans la compression varie. Le schéma représentationnel du langage se bat avec des informations plus concrètes, telles que la description de formes irrégulières, le mouvement des objets, le fonctionnement d'un mécanisme complexe ou les nuances du pinceau d'une peinture. Mais il existe des schémas de représentation non linguistiques qui peuvent exprimer ces informations de manière accessible : la connaissance iconique, qui implique des choses comme des images, des enregistrements, des graphiques et des cartes, et la connaissance distribuée que l'on trouve dans les réseaux neuronaux entraînés - ce que l'on appelle souvent le savoir-faire et la mémoire