Emile Zola est un auteur celebre né en 1840 et mort en 1902. C’est le chef de file du mouvement naturalisme. Il a ecrit La bête humaine en 1890 dans lequel il décrit les chemins de fer, les locomotives mais aussi les pulsions de ces personnages, comme celui de Jacques Lantier, un mécanicien. Dans ce passage, Séverine et Roubaud forment un couple de jeunes mariés heureux, jusqu’au jour ou Roubaud apprend que son épouse fut la maîtresse de Grandmorin, président de la Compagnie de L’Ouest ou travail Roubaud. Il demanda à Séverine d’écrire une lettre à Grandmorin qui lui fera prendre le même train qu’eux pour se rendre de Paris au Havre. Jacques Lantier est un chef mécanicien de cette Compagnie et lui aussi est domicillé au Havre. En visite chez sa tante, appellée tante Phasie, et apres avoir tenté de tuer Flore, la fille de tante Phasie,à cause de ses pulsions meutrières, il fuit dans la nuit et la campagne, non loin de la voie du chemin de fer. Lecture du texte.

Nous pouvons donc nous demander, en quoi cette scéne narrée est-elle dramatique? Dans une première partie, nous verrons comment cette scene est propre a l’une des trois definitions du dramatique, celle de l’action, dans une deuxieme partie, nous verrons comment le danger et la mort sont representés dans cet extrait et dans une troisieme et derniere partie, nous verrons comment les emotions apparaissent dans ce passage.

I - Cette scéne est propre a l’une des trois definitions du dramatique. Le mot dramatique est composé du préfixe “drama” qui vient du mot grec “drama” dans l’Antiquité, qui veut dire “action”.

a) Dans la scéne étudiée, on peut voir que l’action du récit est présente dans le rythme de celui ci. Les terme “dévaler”, “fuire”, “galopa” connote la vitesse et accelère le rythme du récit ce qui donne une sentiment d’angoisse. La vivacité du récit se retrouve aussi dans le vocabulaire hyperbolique qui connote la violence: “épouvante”, “abois” et “dechainée” qui évoque la sauvagerie et la