La bête humaine
Zola né à Paris en 1840, écrivain et considéré comme le chef de fil du naturalisme. Il écrit l’un des derniers volumes de sa série Les Rougons Macquart en 1890 La Bête Humaine. Nous allons étudier un extrait du chapitre XI, Séverine et Jacques décident de tuer Raubaud dans la maison du Président Grand-Morin mais avant l’arrivé du mari Séverine explique à son amant son plan d’attaque mais celui-ci épris par sa soif du meurtre il veut la tuée et rien ne peut l’en n’empêcher.
Nous allons voir dans un premier temps en quoi cette scène nous inspire de la compassion pour Séverine puis dans un second temps comment le comportement de Lantier est déterminé par la fatalité.
I : E N QUOI CETTE SCÈNE NOUS INSPIRE DE LA COMPASION POUR SÉVERINE ? 1) le comportement pathétique de Séverine :
Dans cet extrait le comportement de Séverine est identique à celui d’une femme soumise, dévouée au sexe opposé « renversait son visage soumis » « d’une tendresse suppliante » mais le roman nous montre pour la première fois la fureur meurtrière de Jacques poussé à son extrême limite, la déraison et le crime. Il nous signal également la disparition de l’un des personnages principaux (Séverine) et de ce fait sa délivrance pour le meurtre du président Grand-Morin. Celle-ci ayant compris les intentions meurtrières de son amant grâce aux verbes de perceptions « aperçu », « voyant » reste « béante de surprise et de terreur » et lui pose des questions rhétoriques « Jacques, Jaques… Moi mon Dieu ! Pourquoi ? Pourquoi ? », « Pourquoi ?mon Dieu ! Pourquoi ? » . Elle qui l’avait pourtant persuadé d’assassiner Roubaud de ce fait il ya un retournement de situation étant donnée que sa survie ne durera qu’une « courte lutte » cette fille plutôt ingénue, soulève les passions « découvrait son cou nu, à l’attache voluptueuse de la gorge » et la violence autour d’elle « et lui voyant cette chair blanche comme dans un éclat d’incendie, leva le poing, armé du couteau ».
2) La