La Chambre des Officiers de Marc DUGAIN
1 épisode : L'Obus er «Nous suivons un chemin de halage...» page 27
Jusqu'à «Puis on coupe la lumière.» page 29
Adrien, escorté par deux sous-lieutenants, avance dans la forêt, en longeant la Meuse. Ils arrivent près de la rive, à un endroit où le fleuve se resserrent. Ils s’arrêtent,
«un sifflement d'un quart de seconde» et un obus éclate près d’eux. Adrien est touché. Les deux autres autres hommes meurent sur le coup.
Ce passage contient l'élément déclencheur (perturbateur) du récit.
C'est là que tout commence. Toute l'histoire est construite sur ce moment qui ne dure que quelques minutes. Tout se passe rapidement mais cela va avoir des conséquences irréversibles pour la suite.
2 épisode : La Légion d'Honneur nd «Ma joie de revoir Penanster...» page 136
Jusqu'à «à l'abri de la guerre pour toujours» page 138
Adrien, avec plusieurs de ses camarades, sont invités au château de Versailles pour se faire décoré de la Légion d’Honneur et participer au traité de paix.
Ce passage marque la fin de la Guerre mais aussi celle d'une histoire : l'histoire d'Adrien, lieutenant de Génie blessé par un obus dès les premiers mois de guerre, qui passa prés de 5 ans à l'hôpital du Val-de-Grâce, dans la même chambre: celle des grands blessés maxillo-faciale. Il fut décoré pour cette dure vie qu'il venait de mener et qu'il faillit perdre pour son pays. « Ce bref passage dans l'histoire de mon pays résonnait comme la reconnaissance attendue de notre sacrifice ».
« Gueule cassée »
L'expression « gueules cassées », inventée par le colonel Picot, premier président de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, désigne les survivants de la Première Guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage. Elle fait référence également à des hommes profondément marqués psychologiquement par le conflit, qui ne purent regagner complètement