La communication financiere
L’équilibre des marchés repose en théorie sur une information parfaite des investisseurs. Cependant malgré les contraintes réglementaires imposées aux sociétés cotées en terme d’information, il existe de fortes disparités dans la qualité des informations transmises. Or la communication est un élément clé dans la performance d’un titre.
Dans un marché où la satisfaction des actionnaires est au centre des préoccupations du management, la communication vers ces investisseurs devient un élément fondamental de la stratégie. La perception d’un titre résulte d’une part de la « catégorisation » imposée par les stratégies d’investissement des grands institutionnels, et d’autre part de la politique de communication menée par la société.
Quel que soit le vecteur de communication choisi, l’investisseur attend un discours clair et structuré sur la stratégie et le positionnement de la société. On observe d’ailleurs que les échanges entre les analystes financiers et le management des entreprises s’orientent de plus en plus vers un discours stratégique plutôt que vers les éléments chiffrés prévisionnels.
Le discours stratégique devra notamment préciser les divisions « corebusiness » et parmi celle-ci, celles sur lesquelles l’entreprise souhaite jouer un rôle de consolidateur.
En tout état de cause, l’un des objectifs majeurs d’une politique de communication est d’augmenter la visibilité des investisseurs sur un titre, et par la même de diminuer le risque attaché à l’entreprise.
Dans la communication sur les performances futures de la société, ce principe doit se traduire par une grande attention portée aux estimations données au marché. Il convient en particulier de gérer avec anticipation la communication si les réalisations en cours ne