La comédie nait
La comédie appelée "ancienne" suit un schéma très simple, dont on place l’origine aux anciens rites de fertilité. Il s'y ajoute des plaisanteries triviales ou scatologiques, des tirades satiriques dirigées contre les personnages publics et une caricature des dieux.
La comédie cherche d'abord à provoquer le rire. Elle use de tous les artifices (jeux de mots, déguisements outranciers, etc.) pour y parvenir. Les comédies d’Aristophane, maître dans le genre "ancien", et initiateur du genre "moyen", se moquent avec délectation de la vie politique et intellectuelle athénienne.
La comédie (du grec κωμωδία) est un genre littéraire et théâtral.
Malgré les apparences, la comédie n'est pas systématiquement axé sur le registre comique (divertissement, légèreté, rire etc.), même si la plupart des comédies le sont. La comédie larmoyante, par exemple, n'a rien d'humoristique mais fonctionne comme une comédie, notamment à travers la caractéristique classique de la fin heureuse. La comédie trouve son origine dans la littérature grecque. Le mot κωμῳδία / kômôidía est formé de κῶμος / kỗmos (« fête en l’honneur de Dionysos »), et ᾠδή / ôidế (« chant »). Jacques Grévin, dans son Brief discours (1561), en donne quant à lui l'étymologie suivante : « Et quant à moi je suis de cette opinion que la Comédie a pris son nom ἀπὸ τῶν κωμῶν, c’est-à-dire des rues par lesquelles de ce premier temps elles estoyent jouees ».
Comme pour la tragédie, la comédie classique française devait obéir à la règle des trois unités.
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache, et mort le 17 février 1673 à Paris, est