La condition humaine
Après l'insurrection des révolutionnaires (qui regroupent le Kuo-Min-Tang et les communistes sous le commandement commun du général Chang-Kaï-Shek) à réussi et que la ville est entre les mains de Chang-Kaï-Shek, les communistes vont être écartés du pouvoir. La répression contre les communistes commence. Clappique et Kyo sont condamnés. Clappique, fasciné par une maison de jeu, ratte un rendez-vous vital pour Kyo. Ce dernier est condamné à être jeté vivant dans une chaudière de locomotive. Kyo décide alors de se suicider avec du cyanure. Dans cet extrait, le narrateur bien qu'externe va épouser le point de vue de Kyo. Ainsi, le lecteur comprend exactemement ce qu'il se passe dans la tête de Kyo.
Une mort paradoxale car elle entaîne une renaissance.
La mort: la fin d'idéaux.
Effectivement, les condamnés sont emprisonnés l1"Ô prison", l2 "séparés de tous", donc coupés du monde. l1 "lieu où s'arrête le temps" et coupés du temps. C'est un lieu clôt où s'effectuera le "coup de grâce" l5. Ils sont inévitablement amenés à mourir. Cette graddation filée l8 "des condamnés", l10 " des mourants", l11 "les morts", l31 "de vaincus", nous montre que tout est vain, ineluctable. La récurence de termes faisant penser à la mort sont mis en opposition à ceux faisant référence à la vie. Cela accentue le fait que la vie contraste avec la mort, qui est obligatoire: l25 "il mourrait", "vivre", l26 "il mourrait" "sens à sa vie", l27 "une vie" "mourir". Puis une récurence exagérée sur le mot "mort" à la ligne 28 marque comme un point final, comme pour que Kyo s'y prépare mieux,