La conscience fait-elle de nous des sujets?
Kenza
Philosophie |
La conscience fait-elle de nous des sujets ?
Le gorille et L’homme partagent les mêmes facultés (mémoires, sensibilité, imagination, raison) donc la différence n’est que quantitative. La conscience est le fondement de cette réflexivité qui introduit entre l’homme et le gorille une différence qualitative, en effet l’homme est capable de réfléchir sur lui et de se penser lui-même. La conscience est la capacité de rapporter ses actes à soi, c'est-à-dire une idée construite de soi et de ses valeurs. Mais que se passe t-il si ma conscience me donne une image fausse de moi-même ? D’un côté cette image donné par ma conscience peut être partielle car nous pouvons avoir des trous de mémoire ou ne pas avoir conscience de certains de nos comportements, ceci étant le cas du marin perdu Jimmie G qui n’a conscience que de sa jeunesse. D’un autre côté l’image peut-être partial, c’est le cas du narcissique qui a une image trop positive de lui ou alors le dépressif qui a une image dévalorisée de lui-même dans ce cas la il y a le risque de faire de mauvais choix car nos informations ne sont pas fiables. L’inconscient contribue fortement à cette image illusoire de soi.
En fin de compte cette conscience de soi est donc bien un élément qu'on ne peut supprimer dans l'acquisition du statut de sujet. Cependant un être ayant acquis la conscience peut-il se dire "sujet"? La conscience de soi suffit-elle, est-elle la seule facette nécessaire pour devenir sujet ?
Sommes-nous conscient ou avons-nous à le devenir ? Il semble que la conscience se développe progressivement en effet une expérience montre qu’avant nos 2-3 ans il semble que nous n’avons pas de souvenirs, cette expérience montre que notre conscience s’élargit et s’affirme progressivement. Il est difficile de s’imaginer que la conscience apparaisse EX NIHILO (à partir de rien) à un moment donné de notre vie. On peut supposer que la conscience est une