La conscience
La conscience de soi est la capacité de se séparer du monde et de nos états,
C'est se saisir de soi comme un objet de connaissance. Le regard que l'on pose sur nous n'est possible que par la mise à distance de l'objet observé. Pour comprendre, il faut être le spectateur conscient du monde et de soi-même.
La conscience de soi est alors plus qu'un sentiment, elle permet l'analyse critique.
L'animal lui, n'a pas conscience de soi, il est.
L'homme s'interroge et donne du sens à son existence, il progresse, évolue, devient, il est en devenir. La conscience est donc susceptible d'un progrès.
Par la conscience de soi l'homme échappe à sa simple vie naturelle au contraire de l'animal, l'homme invente sa manière d'être et ses valeurs, il ne choisit pas la culture grâce à laquelle il développe sa conscience du monde, des autres et de lui même.
La conscience de soi permet une plus grande efficacité de nos actions (techniques) de nos connaissances (sciences) et apporte un jugement plus moral à notre comportement.
La conscience de soi est aussi ce qui permet l'identité du sujet : DESCARTES est celui qui a fait de l'homme, un être capable d'atteindre des vérités, d'établir une science.
DESCARTES donnera à la conscience un statut fondamental, car il va remettre en question tout savoir afin d'en vérifier la validité. Ce qui résistera au doute servira de principe :
1 / Je peux douter de mes sens
2 / Mais je ne peux douter de l'intelligible, cependant si Dieu m'a crée, il a pu faire que je me trompe, mais Dieu est parfait il ne peut me tromper de la sorte.
3 / Si Dieu est un mauvais génie qui me trompe alors je ne pourrai être sur de quoi que ce soit
4 / Tant que je doute je suis «je pense donc je suis » → COGITO ERGO SUM
5 / Le cogito est certain parce qu'il résiste à toutes les hypothèses y compris celle du génie
6 / Le doute est la preuve de mon imperfection, pourtant j'ai l'idée de perfection qui ne peut venir que de Dieu car seul lui