La conscience : Que puis-je savoir de moi ?
I. La conscience : condition ou obstacle à la connaissance de soi ?
Objet : c’est un être soumis ç un déterminisme physique, biologique et sociologique (Durkheim : le suicide)
En philosophie, on considère l’homme comme un sujet. On est conscient de ses pensées et de ses actes : on est maître de soi-même, libre.
La philosophie cherche à comprendre l’homme et non à l’expliquer.
Mœurs : opinion : comme si indubitable (absolument vrai) vérité : moindre doute, trompant quelquefois : comme si absolument faux. Doute hyperbolique (méthodique : ne dure que le temps de ses méditations.
« Je pense donc je suis » (Descartes) (Discours de la Méthode) : Vérité logique, absolument nécessaire, parce que je ne peux pas penser que je ne pense pas, je ne peux pas douter que je doute. « Aussi universelle que soit le doute, il ne peut pas atteindre sa condition » -> le doute ne peut pas porter le doute sur lui-même
Descartes, un grand philosophe, explique que le seul moyen de prouver son existence est de penser. Ainsi la seule preuve que vous soyez vivant est le fait de pouvoir penser. (Contrairement aux animaux qui sont considérés comme des machines, guidées par leur instinct) Penser c’est se sentir en vie.
L’Homme conscient a la capacité de faire retour sur lui-même. La conscience est comme un miroir sur nous-même qui nous permet de nous connaitre, de nous juger et de juger. La conscience est comme un tribunal.
Tribunal : juger de son for intérieur (3 pouvoirs)
Législatif ; donner des règles, m’observer, objecteur de conscience.
Judiciaire : me juger, m’évaluer, examen de conscience.
Exécutif : se punir, remords, culpabiliser, se féliciter, fierté, bonne conscience.
Indices de la conscience : nostalgie angoisse mélancolie haine appréhension hâte empathie compassion désir non immédiat pitié espoir, désespoir.
La conscience permet à l’Homme de prendre du recul vis-à-vis de lui-même, nécessaire pour avoir une