La crise de l'automobile
L’industrie automobile, aussi bien européenne qu’américaine, est la première grande victime de la crise financière. La vitesse à laquelle le secteur subit les conséquences du ralentissement économique a quelque chose de sidérant. Les ventes s’effondrent de part et d’autre de l’Atlantique. Les annonces de fermeture d’usines se multiplient. Aucun constructeur n’échappe à une révision drastique de ses perspectives de bénéfices. La soudaineté et la rapidité du désastre s’expliquent par plusieurs raisons. D’abord, l’industrie automobile est d’une extrême sensibilité aux variations de consommation.
Les raisons de la crise:
D’après le journaliste du Monde Stéphane Lauter le point de départ de la crise est marqué par des mises au chômage technique, des plans sociaux ou des faillites de fournisseurs, essentiellement financier. En Effet la crise des crédits dits « subprimes » on obligé les banques à fermer les robinets du crédit, malgré les politiques monétaires jugée trop insuffisante. En Europe, près de 70 % des voitures sont achetées à crédit, et beaucoup plus encore aux Etats-Unis. Lorsqu'il devient difficile, voire impossible, d'emprunter de l'argent, l'effet sur les ventes est massif.
La Crise de L’Automobile prend donc sa source dans la crise des Subprimes du a l’irresponsabilité générale du monde financier. Aux Etats-Unis, des courtiers qui ne sont pas des banques peuvent distribuer des prêts immobiliers. Ils ne se sont pas souciés de savoir si les gens pouvaient rembourser, car ils transféraient ensuite les prêts à d'autres banques. Ces prêts vérolés, mélangés à des crédits sains, changeaient ensuite plusieurs fois de mains, si bien qu'à l'arrivée, plus personne ne savait vraiment ce qu'il avait acheté. Outre l'irresponsabilité des banques, il y a eu une irresponsabilité des agences de notation. Ce sont des sociétés qui donnent une note à la solidité des émetteurs - les banques - et à la qualité de leurs produits. Elles ont