La crise grecque
Entrée dans l’UE en 1981, la Grèce est à la fois le berceau de la civilisation européenne et l’inventeur des premiers concepts de démocratie, du théâtre ou encore des jeux olympiques. Il paraissait, donc, tout à fait naturelle qu’elle intègre la CEE et ratifie le traité de Maastricht malgré des indicateurs économique faibles.
Trente ans plus tard, la crise mondiale et le changement de gouvernement dévoilent le marasme économique dans lequel se trouve le pays à la grande surprise générale. Le nouveau premier ministre Grec, George Papandréou, tiendrait le sort de la Grèce ainsi que celui de la pérennité de l’Europe entre ses mains. Comment ne pas se demander si cette crise ne s’étend pas au delà des frontières de son propre pays ? Assistons-nous à une crise systémique de l’Union Européenne où les enjeux peuvent déterminer une chute anticipée de cette dernière ?
Au-delà d’une crise nationale nous pouvons ici constater qu’il s’agit aussi d’une véritable crise européenne. Les lacunes de cette dernière apparaissent au grand jour laissant maintenant place à des perspectives en faveur d’une union, non plus seulement monétaire mais fédérale.
1. Une crise nationale qui révèle les dysfonctionnements de l’Union Européenne.
1. Crise nationale grecque : origine et moteur
1. Une économie bancale et fragile
– Economie en difficulté qui remonte à son entrée dans l’Union Européenne : des doutes sur la fiabilité de la Grèce étaient déjà présent il y a 30 ans. De plus, économie basée sur la construction touchée de plein de fouet par la crise mondiale.
– Falsification des données macroéconomiques et manque d’honnêteté du gouvernement : à l’aide d’un organisme financier Américain la Grèce a menti sur son déficit budgétaire ainsi que sur sa dette à tous ses voisins lors de la ratification du traité de Maastricht. Le 5 Novembre 2009, le nouveau premier ministre annonce la situation précaire et dissimulée avec