Introduction

En littérature la terminologie « critique » peut-être envisagée sous un double sens :
Celui qui a pour objet de « distinguer dans un ouvrage ce qui ne répond pas aux idées que l'on se fait du beau, à ce que l'on juge comme vérité » ;
L'autre interprétation se rapporcherait plus de la notion de « libre examen » dans les sens ou l'on peut avoir un certain esprit de jugement, un certain esprit d'analyse de créations artistiques littéraires ou autres. Le sens commun le rapprochant de « ce qui fait ressortir indirectement les défauts, les vices de quelque chose », les points qui ne correspondent pas à ce que l'on attends de l'ouvrage analysé.
Un autre usage fait qu'il s'emploie aussi comme nom, pour désigner tout écrivain qui juge les productions littéraires ou artistisque.

A l'étude de ces quantre textes de Jacques Cartier, La Bruyère, Voltaire et Montesquieu nous approchons la notion de critique en littérature au travers de récits qui se situent sous des périodes de l'histoire qui vont du 16ème au 18ème siècle et au sein d'approches de différentes populations.

Nous pouvons donc, au travers de ces écrits, poser le questionnement du rôle de la littérature :
Son approche a t-elle seulement la fonction de critique au sens le plus commun et général à savoir qu'une dimension de réflexion ne peut-elle qu'être le résultat d'une évaluation par l'auteur de situations, de faits décrits ?
Le descriptif n'aurait-il qu'un objectif critique ?
L'objectif ne serait-il pas un récit sans évaluation par l'auteur – un coté impartial résolument affirmé - qui permettrait de faire des parallèles sur l'évolution humaine en partant de l'observation de contextes sociaux générant différents aspects et formes de socialisation analogues au sein de communautés très éloignées dans leurs modes de vie, rites et coutumes et sous des époques historiques différentes ?
Communautés vues sous les angles des traditions vestimentaires, culinaires, des rites et usages